{ 36 minutes pour convaincre
Pas entièrement convaincu par le premier album compassion c'est d'une oreille quelque peu distraite que l'écoute de the vessel a débuté. Rapidement remis dans le droit et attentif chemin de la chronique par la munificente introduction de 'beauty' , toutes cordes dehors, force est de constater que le second album est une réussite. Même si on lorgne beaucoup sur Thievery Corporation ( circa Lebanese Blonde avec lit de sitars et feulements perchés bien haut) sur 'I believe in Superman' et même si on pense à U.N.K.L.E pour les percussions de l'album, Dan Beveridge s'est fait violence pour ce deuxième opus.
Un gros son acoustique et généreux nourri ici d'une chorale ( chorale, pas kermesse ) gospel ('Darkling') là du violoncelleestampillé Beth Orton ('coming back')
Un son à gros grain avec ses samples 'concert épique' ('Beaten dog'). C'est un peu Sarah Cracknell ( Saint-Etienne) en viste courtoise chez James Lavelle, sortant tout droit d'une cure de psyché-rock. L'intention politique est là ( 'manifesto( Stand up)', c.f. notre interview). Pour une fois on aurait bien pris une rallonge sur le discours clair mais mouvementé. }
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