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Natalie Walker - urban angel - dorado


Tracklist (album) :
1. Urban Angel
2. Rest Easy
3. No One Else
4. Faith
5. Waking Dream
6. Circles
7. Quicksand
8. Right Here
9. Red
10. Color Blind
11. Not The End
12. Sanckens Doll
 
Natalie Walker
Natalie Walker
urban angel
[dorado]
(2006)
Distribution : import

(not so) fallen angel
Dido-esque ballads ( urban angel, Quicksand), depeche mode-sized anthems (faith, red), Natalie Walker can reach a top notch on the pop agenda this autumn. Dorado here flies the mainstream flag with reasonable assets to make it to success. The (only) problem is Natalie Walker will quite so lose touch with fans of Daughter Darling. They may feel a bit left off by so much glamour and epiphany along the way. Her heavenly voice is certainly here to haunt you around in the next few months anyway.

Plus d'infos :
http://www.dorado.net/
http://www.natalie-walker.com/
Constat: Natalie Walker en solo n'est pas une redite de Daughter Darling, Urban angel n'est pas Sweet Shadows 2.
(petit / gros) problème: Natalie Walker en solo n'est pas une redite de Daughter Darling et Urban angel n'est pas Sweet Shadows 2. Il faut le dire tout net, Dorado joue le coup de poker mainstream avec cette artiste qui a tout pour réussir pour peu qu'à la rentrée le grand public ne soit pas déjà noyé sous une pluie battante de jolies voix bien proprettes, sans aspérités, avec des capacités vocales et /ou pulmonaires intéressantes, voire importantes mais toujours sous contrôle.
Bref si Dido, Beth Orton, Norah Jones, Suzanne Vega, Fiona Apple, Emilliana Torrini, Jewel, Norah Jones ( déjà dit !), Liz Phair, Texas, Tori Amos... si tout ce qui compte dans la variété internationale / indie pop rock se tait fin aout début septembre Natalie Walker a toutes les chances de son côté. Mais au passage elle perd tout le crédit accumulé auprès des fans de Sweet Shadows ( 15.000 exemplaires vendus quand même) qui fuiront ce disque sur ( over?) produit, suranné et superficiel. Ses ex-producteurs (Steve et Travis Fogelman de Plain Jane Records) peuvent dormir sur leurs deux oreilles le mythe Daughter Darling demeure entier, les voilà a-même de chercher une autre voix à produire.
Car si la direction des textes et des mélodies de Natalie Walker l'amènent aujourd'hui ici (produite par Stuhr, NY) nos chemins risquent fort de de plus jamais se croiser.
C'est vraiment le cas de « divergences artistiques » qui peut être ici invoqué pour parler de l'évolution de l'artiste et de la séparation d'avec les frères Fogelman.

Pour preuve le parcours technique de color blind (ndt:daltonien) une reprise des Counting Crows. Le web apporte une fois n'est pas coutume de l'eau à notre moulin. Essayez par vous même. Sur le site de daughter darling un clip ( la reprise, en gros au piano, d'une bluette en noir et blanc (sic) où figure la version, disons, 1.0. Sur cet album la 2.0 et tout est là. Trop de tout. Ré-arrangée ré-enregistrée ré-orchestrée mais à quelle fin? Aucune. Et ce premier album ( puisqu'il s'agit bien d'un premier ) a de quoi déplaire ici et fédérer là. Trois premiers titres assez insipides mais qui finissent par se faire une place à force de matraquage. Ou à l'aune d'une écoute répétée dans une tentative de repêchage d'un disque pour lequel on aurait par anticipation vendu un morceau de père et de mère sur Ebay. On s'accorde quelques instants sur Faith un morceau lui bien troussé qui aurait pu être composé par Martin Gore pour Depeche Mode et qui sonne bien avec le timbre de Natalie Walker. Car à tout dire elle a pas mal d'atouts dans sa manche ( du velours, un grain incontestable dans la voix ) et dans les touches de son piano mais l'association avec le producteur Stuhr (Brooklyn, New York ) est plutôt un ratage émotionnel.
Si vous adhérez à cette nouvelle démarche (des ballades, assez lisses, déjà entendues 20 fois) vous adorerez urban angel, sinon ...
Erik
Note du chroniqueur : (4/5)
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Publié le : 01 Août 2006.

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