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Gilles Peterson & Patrick Forge - Sunday Afternoon at Dingwalls - Ether music


Tracklist (CD) :
1. View From Her Room - Weekend
2. Cinnamon And Clove - Valentin, Dave
3. Ecounter (Encontro No Bar) - Airto
4. Shake (Ginga Gingou) - Romao, Dom Um
5. Kon Tiki - Montez, Bobby
6. Kitty Bey - Morris, Byron & Unity
7. Southern Routes - Legrand, Michel
8. Origin - Sanders, Pharaoh
9. Dingwalls - Murphy, Mark
10. Barbara Ann - Lewis, Webster
11. Sunday Afternoon - Lawson, Janet Quintet
 

Tracklist (CD) :
1. Cool Out - Hutson, Leroy
2. Luck Of Lucien - Tribe Called Quest
3. Nuther'n Like Thuther'n - Jackson, Willis
4. Sweetie Pie - Stone Alliance
5. Hot Pants Breakdown - Soul Tornadoes
6. Fuel For The Fire - Young, Larry Fuel
7. He's A Superstar - Ayers, Roy Ubiquity
8. Captain Connors - Connors, Norman
9. Searchin' For The Soul - McClerkin, Corky
10. In The Fast Lane - Ponty, Jean-Luc
11. Fairplay - Soul II Soul Listen
12. I Should've Known Better - Paris, Mica
13. Do You Really Want To Rescue Me - Mae, Elsie
14. Feel Like Making Love - Marrero, Ricardo
15. Dorian - Haynes, Roy
 
 
Gilles Peterson & Patrick Forge
Sunday Afternoon at Dingwalls
[Ether music]
(2006)
Distribution : discograph



Plus d'infos :
http://www.ethermusic.net/
À la charnière des années 80 et 90, les sessions ‘Talkin Loud and Saying Something’ au Dingwalls à Camden ont jeté dans l’air londonien le crépitement d’un son jazz-fusion revenu à la popularité.
Samba, bossa, afro-cuban jazz, post-soul, l’éclectisme légendaire de DJ Gilles Peterson, co-maître de cérémonie de ces dimanches après-midi, offrait un refuge aux victimes de la débâcle acid-house, qui fuyaient les clubs envahis par les bleeps. Contributeur essentiel au métissage du jazz (acid, latin, fusion…), Peterson invita aussi bien au Dingwalls des pointures américaines (Freddie Hubbard, Pharoah Sanders) que des stars brésiliennes (Airto Moreira) ou des rappeurs.
Reflet aussi fidèle que possible de cette étonnante ouverture musicale, cette compilation en deux CD réserve la première galette au son latin (jazz boucané à la salsa, samba, bossa) et la seconde… au reste : funk, fusion, hip-hop, soul, voire disco, c’est une vaste jardinière de grooves en tous genres. De fait, l’ensemble ne doit sa cohérence qu’au souvenir du Dingwalls, aujourd’hui disparu. Mais à la différence des aigres cocktails sonores dont nous arrosent tous les trimestres quelques lounges parisiens, ce Sunday afternoon at Dingwalls reflète le son d’un lieu et d’une époque ; c’est une petite pièce métissée du musée de la musique.
Hayaji
Note du chroniqueur : (4/5)
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Publié le : 13 Février 2007.