tete
robot2020
[home sweet home ][chroniques]
D*i*r*t*y sound system - Dirty Diamonds II - diamondtraxx


Tracklist :
1. Moondog - Voices of spring
2. The Konki Duet - On dort mieux quand il pleut
3. William Sheller - Lux aeterna introit
4. Sa Ra - Glorious
5. Simon Dupree & The Big Sound - Kites
6. Nino Rota - O venezia, venaga, venusia
7. Air - Alpha beta gaga (Jackson remix)
8. John Foxx - Metal beat
9. I Monster - These are our children
10. Arthur Russell - See throught
11. The Pastels - Wilderness end theme
12. Martin L. Gore - Compulsion
13. Frankie Knuckles - Your love
14. Yello - Daily disco
15. Chicken Lips - Do it proper (Maurice Fulton mix)
16. Out Hud - Hair dude, you're stepping on my mystique
17. Money Penny Project - Le cercle (Octet remix)
18. Harry Nilsson - One
 
D*i*r*t*y sound system
D*i*r*t*y sound system
Dirty Diamonds II
[diamondtraxx]

Concours: Gagnez la compilation Dirty Diamonds II en participant à notre concours
en ligne ici

Plus d'infos :
http://www.diamondtraxx.com
http://www.d-i-r-t-y.com
The Sequel
Armés jusqu’aux dents (18 titres de haute volée), les garçons de chez D*I*R*T*Y et de chez Diamondtraxx croisent à nouveau le fer sur un sequel qui reprend les choses là où Dirty Diamonds I les avaient laissées, avant de faire feu de tous bois et de s’ouvrir à de nouvelles sonorités.

Un an à peine après le premier volume, on ressort donc les chemises à jabot et les redingotes, on imagine un dancefloor surpeuplé au Siècle des Lumières, et c’est parti ! Le concept baroco-électro-pop fièrement en place, Dirty Diamonds II s’ouvre sur une salve voluptueuse, où les voix féminines éthérées du Konki Duet répondent aux {Voices of spring} du sieur Moondog, ce vieil anar’ de la pop symphonique. Su ce, William Sheller déploie quelques unes de ses nappes de synthé les plus soyeuses, avant que Monsieur Nino Rota (musicien attitré de Fellini, quand même) nous laisse humer la mélancolie perverse de son thème pour le {Casanova} du réalisateur italien (qui sort actuellement en DVD, pour les cinéphiles).
Après ce départ en forme de cérémonial solennel malicieusement anachronique, c’est au tour de la nouvelle garde de relever le gant. Direction électro-pop, donc, avec des embardées vers l’acid house (Frankie Knuckles), vers le rock psychédélique (Out Hud, compagnons de chambrée de !!!) ou vers la pop proprement dite (The Pastels, ou Harry Nilsson avec le {One} que l’on pouvait entendre fredonnée par Aimee Mann dans {Magnolia}). Mais globalement, c’est tout de même la tendance électro-pop qui domine et imprime un motif nouveau sur les redingotes citées plus haut. Jackson remixant Air, un superbe Martin Gore tiré de son premier effort en solo, I Monster, Yello ou encore Chicken Lips revu et (un peu) corrigé par Maurice Fulton, autant de références qui confèrent à Dirty Diamonds II une atmosphère nouvelle, sorte de suite logique après un premier volume plus soucieux de qualité que de cohérence. Et que dire alors de ce nouvel opus? En fait, les deux compilations sont cohérentes entre elles, et c'est déjà pas mal! Les gars de D*I*R*T*Y imposent ainsi une véritable marque de fabrique, prête à se répandre à un troisième volume qui s'annonce d'ores et déjà passionnant.
Frankie
Note du chroniqueur : (4/5)
un bonhommeun bonhommeun bonhommeun bonhomme
Publié le : 29 Novembre 2004.