tete
robot2020
[home sweet home ][chroniques]
302acid - 0005 - emit


Tracklist :
1. A.I.B.O.C
2. Six
3. Calibrations
4. Flüufer
5. Road Trip to Tokyo
6. Paranoiac (May you always be as vivid as your hallucinations)
7. The Quest/the Future Beyond
8. Mortariggus
9. Three Combined
 
 
302acid
0005
[emit]

Event calls serait le titre de l'album d'après les infos présentes sur le site du groupe, la pochette que nous avons en main nous dit autre chose....

Plus d'infos :
http://www.emitrecords.com
L’acide 302 a franchi l’Atlantique au nez et à la barbe (+ moustaches) des douaniers sans provoquer d’émoi dans la gazette judiciaire ou d’inquiétude de la pharmacopée.
Beaucoup de glissades de fondus improbables de samples sortis de l’au-delà comme à l’accoutumée une dichotomie s’impose entre le fond et la forme une tension des plus palpables s’installe et vous voilà prêt.. mais à quoi au fait ? Du trio Doug Kallmeyer (samples, basse), Justin Mader (samples, projections) et Andrew Reichel (le reste du barda électronique), tous originaires de Washington D.C on connaît Andrew Reichel pour ses œuvres solo, déjà signées sur Em :t sous le nom de Gel-Sol où il empruntait des voies un peu moins expérimentales sur un premier album très remarqué.
Ensemble, ils misent l’essentiel sur l’expérience du live. Au lieu de redites et bien on les suit dans les méandres de leurs machines, avec leurs idées, leurs constructions forcément lentes qui s’élèvent au dessus du lot.
Aujourd’hui où l’ambient est vraiment relégués loin, loin, loin dans la liste des musique torpides on reprend au plus près les incursions, la notion d’accidentel organisé sur lequel on frissonne, le drone imperturbable qui zigzague au dessus de nos têtes.
L’album est bien à envisager comme un voyage où pendant quelques instants on emprunte la machine à remontrer le temps direction de l’album chill out des KLf, ou deLifeforms des Future Sound of London , deux références, deux valeurs-refuges . On y retrouve les mêmes recettes ({Calibrations}, {Flüufer} les mêmes règles d’exposition, les ruptures breakbeat, la touche dub anglais en cascade et tous ces instants chavirés. L’ensemble reste quand même très formaté ambient mais ne dit-on pas que les belles nappes recouvrent les jolies tables des festins annoncés ?
Visiblement nourris par des références trans-Atlantiques assez évidentes il sera nécessaire pour le groupe d’imaginer une alchimie un peu plus convaincante pour ne pas transformer cette première expérience en bad trip récurrent.
Erik
Note du chroniqueur : (3.5/5)
un bonhommeun bonhommeun bonhommeun demi-bonhomme

Publié le : 26 Avril 2005.