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tosca - j.a.c - ! K7


Tracklist :
1. Rondo A Capricio
2. Heidi Bruehl
3. Superrob
4. John Lee Huber
5. Pyjama
6. The Big Sleep
7. Damentag
8. Naschkatze
9. Züri
10. Sala
11. Forte
12. No More Olives
 
tosca
tosca
j.a.c
[! K7]



Plus d'infos :
http://www.k7.com
Working fathers
On ne sait pas si Rupert Huber et Richard Dorfmeister à l’instar des Chemical brothers eux aussi devenus papas ont adopté des horaires de bureau pour composer J.A.C. mais le souci de l’efficacité a dû bien des fois influer sur les choix.
Notamment dans cet intérêt retrouvé pour les voix et les choses dites live. Davantage de tension perceptible pour aller à l’essentiel. Il ne s’agit pas pour autant d’un album « alimentaire » destiné à nourrir les toutes nouvelles bouches.
Moins dub et chaloupé que Suzuki ou Delhi 9 les machines semblent avoir marqué le pas dans le processus créatif. Les 6 minutes de {Rondo Acapricio} qui ouvre l’album constituent à ce titre presque une exception par rapport au reste.
Tout s’enchaîne rapidement et vibre grâce aux performances des invités. La liste en est assez inattendue : Valérie Etienne, Chris Eckman, Earl Zinger et Stefan Graf Hadik Wildner.
Cet album transpire le jazz {Heidi Bruehl} avec l’étonnante voix de Samia Farah qui rappelle Red Room en bien des points, le (baby ) blues {The Big Sleep}. {John Lee Huber} accueille Chris Eckman des Walkabouts aussi à l’aise pour un talkover ici qu’avec le Philharmonique de Varsovie. Autant d’influences diverses et collaborations pour lesquelles le duo a en grande partie puisé dans les ressources du live ( Tosca est une formation que l’on pourra VOIR désormais).
Contrairement à d’autres l’arrivée de Joshua, Arthur et Conrad chez Richard Dorfmeister et Rubert Huber semble avoir façonné une approche du son plus directe une direction plus groove {Damentag, Züri, Forte}
Le cocooning, le repli sur soi et une certaine nonchalance constatée chez de nombreux jeunes pères semblent bien (p)réservés à la sphère privée.
Si chacun des albums de Tosca est chargé de références autobiographiques la paternité semble avoir donné un élan nouveau au duo. Si on ajoute à cet album l’album solo de Markus Kienzl des Sofa Surfers on peut parler du retour des maîtres de la scène viennoise avec ou sans couches-culottes à changer.
Erik
Note du chroniqueur : (4/5)
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Publié le : 04 Juillet 2005.