{Bienvenue au concorde music club qui devrait mettre tout le monde d’accord grâce à ses trois premiers titres, autant de versions de l’electro-pop abordé avec égal bonheur: (panorama s'avance easy, déjà morts est gore, in the past nous laisse mélancolique). Les synthés fleurent bon l’analogique ( panorama) Bill Pritchard, guest anglophone, est à l’aise ( in the past) dans ses évocations maniérées. Voilà un début pour fan de b.o sophistiquées et amateur de touches d’orgue bien pesées… et on s’arrête là ? Et vous passeriez à côté des climats tendus de from outer space , des ambiances et textures des films de John Carpenter (stereo fictions part 1 et 2) toutes proportions gardées certes, mais avec cette petite ligne fugace au piano qui sait si bien faire froid dans le dos.
Tout en déployant un univers fictionnel inspiré Thomas Deligny — l’homme orchestre — se dévoile toujours un peu plus, ici grâce à l’emploi d’un sample de Jacno du titre Triangle; là à propos des tribulations de la star "qui joue à la star" magnifiquement campée par la voix de Margeaux Lampley (Movie Star), ailleurs avec ses cordes à pleurer ( separations)
Autour de vignettes passées ( b.o nanars 70s revisitées par Saint-Etienne ( silence)) et présentes (models are not angels ou la re-version d’un sexy boy autrefois apanage de Air ) concorde music club nous adresse un premier album convaincant. }