1999-2005
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DAUGHTER DARLING

sweet shadows

[plain Jane Records]

broken bridge (lien)


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{ fille chérie mais sœur cachée de Beth Orton et de toutes les prêtresses neo-folk touchées par la grâce électronique en version indie ou pas.
Comme souvent dans les formations mettant en avant les filles on lorgne bien évidemment sur l'organe qui pousse la ritournelle et ondoie comme une sirène. L'organe en question bien souvent révèle le reste piano downtempo ( broken bridge), scratches en fond sonore sur la continuité de l'album. La mélancolie coule à flot sur le breakbeat ( Mermaid) les rythmes austères (Sad and Lonely) et les basses maflues (Voodoo Games), pour une balade guitare acoustique (things untold) avec Sarah MacLachlan derrière un piano ( absconding) ou Tori Amos invitée chez Crustation (shattered). Quelques cordes (you won’t see me ) qui s’envolent alors que la voix tente de retenir le tout au sol dans un intense contretemps. let me speak, c’est un peu wandering star ( extrait de Dummy de Portishead mais fallait-il préciser?) parti au bastringue. Miss Natalie Walker (qui joue guitares et claviers sur l’album) devra quand même remercier madame enveloppe sonore pour l’ambiance poussée au studio de quelques unes de ses plages mais là pas de doute le fond de commerce ( « mellow » comme ils disent là-bas) a changé de main. Daughter Darkling est, après Kinzaza, une nouvelle boutique à surveiller sur le continent nord-américain. Un album de chansons qu'aurait pu enregistrer Dido si elle avait eu pour grand frère Rustin Man ( coauteur du troublant album solo de Beth Gibbons) et pas Rollo…
Promu à un bel avenir Daughter Darling promène ses ombres douces (amères) et histoire de montrer que Natalie Walker et ses compères Stephen et Travis Folgerman ne se sont pas emmurées dans un style qui pourrait leur coûter cher, une reprise du groupe kansas ( dust in the wind) augure en fin de parcours une sucrerie pop dont on a peine à sortir. Aujourd’hui Tori Amos rencontrait Crustation. Bluffant }

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