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Alors que Mo’Wax et Wall of Sound gagnaient toute l’attention de la presse britannique (l’un pour son côté intello jusqu’au boutiste, l’autre pour son côté joyeux drilles écervelés) les disques Cup Of Tea ont su garder ce côté underground. Mais… ce ne sont pas les papiers même dithyrambiques d'une presse aussi spécialisée soit-elle qui ont pu les soutenir financement. Les départs de certains artistes ont laissé le label exsangue. On peut dire qu’à moins d’un miracle le label est à mettre aujourd’hui dans la case pertes et profits, tombé au champ d’honneur, mangé, phagocyté à l’époque par un ventripotent et grand-guignolesque Big Beat tout droit venu de Brighton. Il faudra donc se contenter des restes laissés. Et ces restes ce sont leurs disques. La mélancolie c’est le bonheur d’être triste disait Victor Hugo. Revendiquons le droit d’être triste: réjouissons-nous. |
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