INTERVIEW Agent 5.1

( down-tempo.net)
Vous démarrez votre album par un instrumental à valeur de manifeste "les choses ennuyeuses sont en route pour les sommets" ...c'est votre sentiment?
( Cédric Guffens) oui, c'est mon sentiment mais pas par rapport à quelque chose de précis. Je me rends compte que ce qui m'interesse n'interesse qu'une minorité de gens. Par contre, je trouve que beaucoup de choses qui me paraissent plus que moyennes remportent un grand succès de masse. Au niveau du cinéma, ici en Belgique chaque ville a son complexe qui ressemble plus à un hangard à bestiaux qu'à un cinéma et on y passe quasi que des grosses productions américaines qui ne volent pas trés haut. Et ça marche! C'est juste une constatation...
( down-tempo.net)Est-ce que vous avez un agent?
( Cédric Guffens) Oui, bien sûr
( down-tempo.net)Pourquoi l'anglais?
( Johanne Lovera) J’ai grandi avec une culture musicale plutôt anglo-saxonne. Ecrire en anglais me semble plus naturel même si ce n’est pas ma langue maternelle. L’anglais te permet de dire les choses plus simplement que le français. Mais, je ne suis pas contre le fait d’écrire un jour en français !
( down-tempo.net)Quel est votre parcours musical?
( Cédric Guffens) Une enfance bercée par les Beatles, le jazz et, un peu plus tardivement, la musique de film. A 14 ans, je me suis mis à écouter les clash, les buzzcocks ou encore les damned et j'ai donc commencé un groupe punk comme batteur. J'ai appris divers instruments sur le tas et les groupes que j'ai fait ce sont plutot tournés vers la musique psychedelique (pretty things, pink floyd, can) et des trucs plus noisy (sonic youth, mudhoney). Entre 1991 et 1997 j'ai fait un groupe qui s'appelait purple hands avec lequel j'ai pas mal tourné et on a sorti un album en 1996. Durant les dernières années du groupe, j'avais déjà commencé à faire mes propres compos sous le nom d'agent 5.1 et là, j'intégrais les influences que je n'avais pas su exploiter via tous les groupes que j'avais fait, c'est-a-dire le jazz, la musique de film et la musique électronique. Je connaissais Johanne depuis pas mal de temps et on avait déjà bossé ensemble sur des petits projets parallèles à nos groupes respectifs. Elle m'a proposé de mettre des voix sur mes instrumentaux et c'est comme ça que agent 5.1 a véritablement démarré.
( Johanne Lovera) depuis toute petite, j’aime chanter. La révélation, ça a été vers 14 ans quand j’ai découvert les Beatles ! Puis j’ai commencé à écouter du rock, un peu de punk, de la noiy,… . Vers 16,17 ans, un copain m’a amené voir une repet de son groupe. J’ai trouvé ça génial et j’ai voulu essayer! Pour mon premier groupe (Popscene) j’ai répondu à une petite annonce dans un magasin d’instruments de musique . Le groupe a duré 5 ans et on a sorti un cd 4 titres. C’était de la noisy-pop. Après le split, avec d’autres membres de Popscene, on a formé un autre groupe qui ne dépassa pas le stade du local de répét' ! En même temps, j’ai commencé alors à suivre des cours de chant lyrique à l’académie de musique, et j’ai aussi commencé à mettre des voix sur les morceaux de Cedric.
( down-tempo.net)C'est la deuxième pochette avec un couple enlacé. Quelle place tient l'amour dans le groupe?
( Cédric Guffens)En ce qui concerne les pochettes, celle de con furore ne représente pas un couple enlacé mais le cadavre d'une femme qui vient d'être étranglée. Par rapport à l'amour, ce n'est pas une question liée à l'entité du groupe mais à chaque membre individuellement. En ce qui me concerne, je suppose que c'est un peu comme tout le monde, sans amour, le moteur fonctionne moins bien, non?
( down-tempo.net)Est-ce pour vous l'unique catalyseur d'écriture?
( Cédric Guffens) En ce qui concerne l'écriture musicale, tout état d'esprit est un catalyseur. Toute forme de sentiments comme l'amour, la haine, la joie, la tristesse, l'agressivité, ... peut influencer la création d'un morceau, un peu comme dans la vie ou chaque état d'esprit influence les comportements et les réactions qu'on peut avoir.
( down-tempo.net)Le deuxième album on met beaucoup de ce que l'on a pas pu faire dans le premier, non? Rétrospectivement qu'est-ce qui vous avait manqué pour Con furore ?
( Cédric Guffens) Disons que le premier à été composé et enregistré trés vite. Donc, quelque part, on peut dire que ce qui nous a manqué c'est peut être un peu de recul mais pour moi, c'est trés bien ainsi. L'intérêt, pour nous, était de faire quelque chose de différent sur ce deuxième album. On a composé les morceaux sur une période de deux ans, tout en prenant un peu de bouteille et donc, on a plus eu le temps de les aboutir, surtout au niveau des arrangements. En plus, on disposait d'une trentaine de morceaux parmis lesquels on a choisi ceux qu'on préférait et ça c'est toujours mieux que de n'avoir que le nombre minimum de morceaux.
( down-tempo.net)Vous êtes rentrés en studio pour ce deuxième album dans quel état d'esprit?
( Cédric Guffens) On était bien motivé. On avait arrêté les concerts deux mois avant pour être sûr d'avoir bien le temps de tout préparer et d'avoir l'esprit clair.
( down-tempo.net)Comment on en vient à cette construction, magistrale à notre sens, de 'A better light '? Comment on vient à bout de ce monumental morceau? A quel moment décidez-vous " stop , là on le tient" ?
( Cédric Guffens) a better light est un morceau trés particulier puisque c'est la seule co-composition musicale de l'album. Johanne avait travaillé des bases de cordes que je trouvais intéressantes. J'ai travaillé la structure et toute la partie rhytmique et le résultat nous bottait déjà bien tous les deux. Ensuite on l'a testé en repet et Johanne a trouvé le texte et la ligne de voix. Chaque étape d'évolution du morceau nous emballait et ça s'est fait de manière naturelle et assez rapide.
( down-tempo.net)Pour 'sick again' vous semblez rendre hommage à beaucoup de B.o que ce soit pour la télé ou le cinéma. Avec respect mais avec humour , non?
( Cédric Guffens) Oui, avec respect parce que j'adore ce genre de musique et avec humour parce que c'est aussi un type de cinéma qui ne se prend pas trop au sérieux et j'apprécie ce genre d'état d'esprit.
( down-tempo.net)Vous êtes clients de télé? De cinéma?
( Cédric Guffens) Je suis plutot client de vieilles séries télé (the avengers, le prisonnier, département s, ...). Ce qui se fait actuellement ne me motive pas trop. Au niveau cinéma, c'est un peu plus large. J'aime beaucoup les Giallos (thrillers italiens des années 60-70) et quasi tous les types de films jusque début 80. Aprés, je deviens de plus en plus difficile parce que plus les années ont passé, moins le cinéma a été capable de produire des films tout publique sans tombé dans l'idiot. Les films actuels qui m'intéressent viennent souvent des mêmes réalisateurs (les freres Coen, David Lynch,...).
( Johanne Lovera) J’adore les documentaires et les films d’animation ( pic pic andré, futurama, studio Ghibli, …) ainsi que les monty python et certaines séries comme Seinfeld, Dream on, le prisonnier,…
Au cinéma, j’aime aussi beaucoup Lynch, les frères Coen, Jim Jarmush,… ( down-tempo.net)L'écriture d'une bande originale ça vous tenterait?
( Cédric Guffens) Oui, bien sûr. L'univers d'agent 5.1 est trés cinématique et c'est un exercice qui nous plairait beaucoup de composer une musique sur des ambiances imposées par l'image.
( down-tempo.net)Quelles sont vos principales influences ?
( Cédric Guffens) la musique de film, la musique psychédélique 60's, le jazz, la musique électronique, la bossa nova, le rock et plein d'autres choses. On se laisse influencer par tout ce qu'on écoute sur le moment et comme, moi personellement, sur une journée je peux écouter my bloody valentine au réveil, quincy jones ou piero piccioni à midi et cinematic orchestra ou can au soir, on peut dire que les influences sont plutot variées et nombreuses.

( down-tempo.net)Pourquoi Agent 5.1 (le nom)?
( Cédric Guffens) à l'époque ou j'ai commencé à travailler mes propres compos, j'ai réfléchi pendant pas mal de temps pour donner un nom au projet. Il n'y a rien de plus pénible que de trouver un nom dont tu sois satisfait! Et aprés des semaines de vaines interrogations, j'ai trouvé dans ma salle de bain, juste aprés le passage d'un plombier, une caisse de produit pour décalcariser les tuyauteries qui s'appelait agent 5.1. Et voilà ...
( down-tempo.net)Combien de temps pour écrire the wonderful world of kissing ?... Et combien de baisers?
( Cédric Guffens) C'est une espèce de compilation des morceaux qu'on a composé entre les enregistrements des deux albums. Ca c'est donc fait sur plus ou moins deux ans. Pour les baisers, je n'ai jamais pensé à les compter...mais je suppose que ça doit en faire pas mal sur deux ans!
( down-tempo.net) Qu'avez-vous fait entre-temps ?
( Cédric Guffens) Entre les deux album, on a pas mal tourné et fait des remixes. On a aussi fait des petites collaborations ponctuelles avec des groupes comme pink satellite ou nietzsche. De mon côté, j'ai aussi travaillé au montage de projections qu'on utilise maintenant en concert.
( down-tempo.net) Est-ce que vous êtes du genre à (r)entrer en studio avec le disque déjà terminé?
( Cédric Guffens) On est plutot comme ça, effectivement parce que le budget pour l'enregistrement d'un album est souvent limite et que donc tu ne peux pas y passer des mois. Il faut donc savoir précisément ce que tu veux y faire. Certains derniers arrangements ou lignes de voix sont trouvés dans le feux de l'action mais on essaye que les démos, avant d'enregistrer en studio, soient déjà les plus complètes possibles.

( down-tempo.net)Votre façon de travailler privilégie quel instrument ? Existe-t-il un instrument de prédilection?
( Cédric Guffens) non, je ne crois pas qu'il y ait veritablement d'instrument de prédilection. Il y a certaines sonorités que tu préferes à d'autres mais pas de manière absolue. C'est vraiment en fonction de l'ambiance que tu veux développer que tu choisis les instruments...et ça peut vraiment changer d'un morceau à l'autre.
( down-tempo.net)C'est toujours textes après musique ou l'inverse est également possible?
( Cédric Guffens)Ppour le moment, c'est effectivement comme ça mais on ne s'interdit pas de tenter de travailler dans le sens inverse. Ca s'est juste fait comme ça jusqu'à maintenant, sans qu'on ne l'ait vraiment décidé.
( down-tempo.net)Beaucoup d'instrumentaux sur l'album mais ce n'est sans doute pas par ce que vous n'aviez pas assez de matière pour écrire treize "chansons", si?
( Cédric Guffens) Ce n'est pas une question d'avoir ou de ne pas avoir de la matière pour treize chansons pures mais c'est simplement de choisir nos morceaux pour que l'album reflète les différentes facettes de notre musique. C'est un choix qu'on avait déjà fait pour le premier album et ça nous permet de ne pas nous laisser enfermer dans un seul et unique type de composition.
( down-tempo.net)Vous avez un peu laissé tomber les textures easy listening qui émaillaient Con furore. Le son est plus direct. Comment définissez-vous ce parcours d'un disque à l'autre?
( Cédric Guffens) Ce qui s'est passé entre les deux albums, c'est qu'à l'enregistrement du premier, on n'avait pas de formule "live". Donc, les morceaux n'avaient jamais été joués par un groupe, tous en même temps. Le fait de répéter avec les trois autres musiciens nous a permis de développer le côté impact direct de la musique, qui est trés important en live, et on s'est servi de cette expérience supplémentaire sur ce deuxième album.
( down-tempo.net)Comment avez-vous déniché les musiciens pour vous accompagner dans cette aventure? Savez-vous pourquoi Jean Paul Estievenart joue-t-il aussi bien du flugelhorn?
( Cédric Guffens) Les cordes sont des musiciens du groupe sweek, Joseph DiSalvo (flute) est un membre de superlux. On a rencontré ces deux groupes lors de notre petite tournée française. Il y a les musiciens de notre formation live qui ont joué sur certains morceaux, Olivier Désir de pink satellite (avec qui on a fait pas mal de collaborations live et remixes) apparait également sur deux morceaux. Mon frère, qui est également musicien, est venu aussi jouer de la guitare sur deux ou trois morceaux. Grosso modo, ce sont tous des copains et on trouvait ça pas mal de les intégrer l'espace d'un ou deux morceaux. En ce qui concerne Samuel Gerstmans (contrebasse) et Jean Paul Estievenart, ce sont des musiciens que j'ai rencontré dans des jams de jazz. J'avais déjà entendu parlé de Jean Paul, parce qu'il joue dans le groupe luxy qui est le projet de Raf (bassiste live d'agent). Concernant la qualité du jeu de Jean Paul, j'ai moi-même été sidéré la première fois que je l'ai entendu jouer, surtout qu'il a à peine dix-huit ans!
( down-tempo.net)Locust , Hooverphonic ... Quels rapports entretenez-vous avec d'autres groupes belges ?
( Cédric Guffens) On n'a jamais eu l'occasion de rencontrer ces deux groupes mais la Belgique étant un petit pays, on croise souvent les mêmes groupes donc tout le monde finit par sympathiser et parfois on fait des petites expériences de collaboration en live ou via des remixes.
( down-tempo.net)Avec qui aimeriez-vous travailler ?
( Cédric Guffens) Je n'ai personne de précis en tête mais j'aimerais beaucoup travailler avec un arrangeur, un peu comme les Beatles qui faisaient leurs compos et puis Georges Martin venait ajouter des arrangements avec un orchestre. Mais en général, ça coute trés cher de travailler de cette manière... Sinon, on aime bien les nouvelles expériences, donc on aime tester des choses avec des gens avec qui on accroche.
( down-tempo.net)Quels sont les thèmes que l'on peut retrouver dans vos morceaux?
( Johanne Lovera) je m’inspire de tout ce qui m’entoure. Quand j’écris des paroles, c’est comme si je me mettais dans la peau d’un personnage. J’essaie de créer une histoire autour de lui. Les thèmes peuvent être aussi bien l’amour, que la peur, la solitude,… J’aime aussi dire d’une façon ou d’une autre que les choses évoluent , que si tout est noir aujourd’hui, demain tout peut aller mieux.
( down-tempo.net)Et le live?
( Cédric Guffens) En live, on fonctionne à cinq. Johanne s'occupe des percus et du chant, je joue de la batterie et je déclenche un truc ou l'autre, il y a Flinch pour tout ce qui est "machine", Raf à la basse et Antoine à la guitare. Pour certains morceaux, Raf et Antoine échangent leurs instruments. On a aussi parfois la visite de Joseph (flûte) ou de Jean Paul (trompette) qui viennent jouer un morceau ou l'autre lors de certains concerts. Le tout est accompagné de projections...
( down-tempo.net)La cabine du dj, cela vous tente?
( Cédric Guffens) oui et non, ça peut être amusant mais ça nécessite un certain investissement si tu veux faire ça vraiment bien et, pour le moment, j'ai plein d'autres priorités.
( down-tempo.net)Etre en concert cela vous fait quoi? Est-ce que cela vous fait envisager votre musique d'une manière différente.
( Cédric Guffens) c'est un autre aspect de la musique, plus festif et plus immédiat. J'aime beaucoup les concerts quand on a la possibilité d'offrir un bon rendu au niveau du son. Ca rend les morceaux plus puissants et donc plus intenses. Le choix des playlists live est d'ailleurs orientés vers les morceaux à tempo plus élevé. Certainement un héritage des multiples groupes rock qu'on a fait.
( down-tempo.net)Le sampling cela vous évoque quoi ?( une nécessité, une facilité, un emprunt, un vol...)
( Cédric Guffens) Ce n'est pas une nécéssité, il y a des morceaux avec et des morceaux sans. Ce n'est pas non plus un vol, à partir du moment ou on demande l'autorisation mais par contre ça peut véritablement aider à pouvoir bénéficier de certaines sonorités qu'on a pas les moyens de créer soi-même (exemple : un orchestre philarmonique). Le tout, c'est d'en faire quelque chose de personnel et pas uniquement pomper un truc tel quel en s'en appropriant la paternité.
( down-tempo.net)Comment on se retrouve sur Komodo Records?
( Cédric Guffens) Et bien on est sur un label qui met la clé sous la porte (les enfants terribles) et des gars qui ont entendu parler de nous et qui apprécient vraiment ce qu'on fait créent un label et rachètent les contrats et les bandes. Komodo records venait de voir le jour avec comme premier artiste agent 5.1.
( down-tempo.net)Face aux pirateries en tout genre qui ont cours sur le net vous vous situez comment?
( Cédric Guffens) Je ne suis pas contre le fait de downloader des mp3s sur internet mais l'idéal serait de ne pouvoir y trouver que les grosses machines parce que les petits groupes qui ont besoin de vendre x milliers d'albums pour que leur label soit d'accord d'en sortir un deuxième sont grandement pénalisés par le téléchargement. Tous les groupes vendent de moins en moins et ce n'est pas un problème, tant que ca ne met pas en péril l'existence du groupe mais de plus en plus d'artistes vont se retrouver sans contrats parce que plus assez rentables! Et ça c'est trés dangereux parce que tout ce qui va subsister à long terme, ce sont les gros vendeurs, qui sont rarement les plus audacieux artistiquement parlant.

Merci à Olivier Hotermans (Komodo Records) et aux membres du groupe
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Agent 5.1 Con furore [komodo Records] Agent 5.1 Con furore [komodo Records]
La dialectique de l'espionnite (lire la chronique)

Agent 5.1 The wonderful world of kissing [Komodo records]
Quelque part entre la "séquence du spectateur" et le live de Portishead, un endroit unique, où Johanne Lovera et Cédric Guffens se lancent dans un tête à tête passionné. Le duo jongle aisément d'un style à l'autre pouvant rendre le trip-hop séduisant mais aussi le détourner. Le meilleur d'Agent5.1 se révèle notamment à travers la facilité à traiter méticuleusement les ambiances et les couleurs comme pour réaliser un portrait, mais aussi prendre le contre-pied, le contre-temps d'un courant musical ( trip-hop acidulé), genre qu'ils pratiquent ne se privant pas de mettre en valeur ses défauts. ( lire la suite)

( down-tempo.net)Dites-nous Agent 5.1... si vous étiez ...

un animal?
( Cédric Guffens) le wombat
( Johanne Lovera) un chat
( down-tempo.net)un bâtiment?
( Cédric Guffens) l'atomium
( Johanne Lovera) maison japonaise
( down-tempo.net)un livre?
( Cédric Guffens) "le procés" de kafka
( Johanne Lovera) le journal d’Anne Frank
( down-tempo.net)un film?
( Cédric Guffens) "mon nom est personne"
( Johanne Lovera) « Ghost Dog : The way of the Samurai »
( down-tempo.net)une couleur
( Cédric Guffens) orange
( Johanne Lovera) rouge
( down-tempo.net)une question que l'on ne vous a pas posé?
( Cédric Guffens) Comment s'appelle ma sœur?
( Johanne Lovera) vous habitez encore chez vos parents ?
( down-tempo.net)Donnez-nous Agent 5.1... votre top 5
( Cédric Guffens)
1. cinematic orchestra : man with the movie camera
2. ennio morricone : cosa avete fatto a solange?
3. grant green : street of dreams
4. the jimi hendrix experience : are you experienced?
5. david axelrod : song of innocence
( Johanne Lovera)
1. Goldfrapp : Felt Mountain
2. Air : Premiers symptômes
3. Jeff Buckley Grâce
4. Pixies : Surfer rosa
5. Ozark Henry: birthmarks
( down-tempo.net) votre site web préféré... au fait pourquoi avez-vous abandonné la version 'flash' qui existait?
( Johanne Lovera) www.marmiton.org ;-)

On a changé pour pouvoir gérer le site plus facilement. Le site flash était à la base un travail d’école que j’avais fait avec un ami. A cette époque, on avait très peu de contenu et donc, le site se résumait à une grosse animation interactive. Mais, le site était trop lourd à télécharger et nous n’avions pas vraiment prévu de moyen facile pour les mises à jour. L’html est plus facile à gérer et tout le monde peut y avoir accès, y compris les aveugles et les moteurs de recherche !