{ un défilé facile à franchir
A l'évidence larvae n'en sera jamais une de 'fashion victim' Larvae n'est pas prêt d'être touché par un quelconque revival electro mais ce n'est pas de si tôt non plus que Larvae va remixer Beyoncé. A moins qu'un jour la caliente demoiselle fasse preuve du même esprit d'à-propos que Saint-Etienne qui en son temps avait commissionné Aphex Twin pour un Your head , my voice d'anthologie. Et maintenant que vous avez compris qu'on allait vous parler d'electronica avec groove déviant et ruptures monstrueuses ( celles qu'on aime montrer ?) l'intégrité dans l'écriture expérimentale par fragments successifs ne fait aucun doute chez Jeanes, Burnett et Meng. Refuse en ouverture de fashion victim rappelle même un certain album surfing on sine waves d'un certain Polygon Windows... Les tenanciers de la boutique larvae, Jeanes en tête sans doute las des vrilles esthétiques vont torturer d'autres portions de votre cerveau ( celles de l'affect) sur l'éponyme fashion victim où la proposition dansante est constamment arrêtée en chemin. Lfo rencontre squarepusher dans un esprit dark( crazy eye, I owe you). Redline version martèle son indus(trieuse) zébrée d'ambient. the voice collapse et philistine montrent que le down-tempo, tout en rejoignant l'âge d'or aphex twin-ien 'Ageispolis' sait se faire tout aussi oppressant. Des boucles radicales et désincarnées (unbranded, Kelvin ) sont bien là pour vous rappeler à l'ordre du jour. Il en résulte un album dans lequel il est assez difficile de rentrer mais c'est comme un plongeon dans un lac de montagne en novembre par temps couvert une fois qu'on est dedans on est bien mieux qu'à l'extérieur. Porté par le sens du beat juste (tonystark) et de sourdes vibes avec la délicieuse sensation que ceux qui ont froid sont les autres. Vous, vous êtes simplement engourdis...}
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