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{Going back to the roots
Choisir pour titre everyday (tous les jours) laisserait à penser
que Cinematic Orchestra est déj à
tombé dans la routine, mais ce serait faire une erreur lourde de sens.
La harpe qui dépayse bien vite expédiée voici la basse qui nous rappelle
à l'ordre du jour: aller à l'essentiel et atteindre le cœur.
Après avoir investi la tapisserie sonore en 1998 avec Motion son
premier album Cinematic orchestra montre son dédain pour les formats
single (aucun titre en dessous de 6 minutes)s'attaque aux murs porteurs
(jazz, soul) et reprend même au niveau des fondations de
la musique moderne (l'illuminé the man with the movie camera),
les improvisations ou ce qui peut en rester une fois enregistré sur support
numérique), bref se lâche. Pour en arriver là J Swinscoe partage le travail
d'écriture avec le bassiste Phil France, s'accapare les services de Luke
Flowers (Dj Food dont les recipes for disaster sont toujours d'actualité
) à la batterie. Le résultat aurait pu tourner court ( un combo freeform
expérimental de plus) sans la présence magistrale de Fontella Bass
et Roots Manuva. Cette voix chaude
qui donne tout sur all that you give et pour laquelle on dit que
tout fut prêt en une seule prise on la doit à Fontella deeeeeep throat
Bass. Elle reviendra plus vindicative encore sur Evolution.
Les Britons paient ainsi leur écot à l'Amérique du Art ensemble of
Chicago, dans lequel Fontella a évolué, et au son du Dixieland jazz.
Après ce plongeon à Saint Louis où Fontella dispute son jazz à
sa soul, le relais est assuré par Roots Manuva all things to
all men - signé sur Ninjatune depuis l'album Brand New Second Hand
(Big Dada records) sorti en 1999. Un son ample, une musique intense et
généreuse où le jazz de John Coltrane est subitement pris d'une "Massive
Attack". Tous les jours on en veut bien un comme celui-ci. } |