CHICKEN LIPS
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Dj Kicks |
[K7!] |
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1. Places of light Brainticket/
2. Meaning of love Herbert
3. The Bubble Bunch Jimmy Spicer
4. Shotgun Colourbox
5. African reggae Nina Hagen
6. Limitations Lindstrom
7. Wax the van Lola
8. Congo man The Congos
9. You're not ready yet Chicken Lips
10. Seventh heaven Gwen Guthrie
11. Treat me The Paul Simpson Connection
12. Music a fe rule Paul St. Hilaire
13. Crisis TIK N TOK
14. Light years away Warp 9
15. Beat the street Sharon Redd
16. Wind ya neck in Chicken Lips
17. Suckee Big Two Hundred
18. Animal rhapsody The Raincoats
19. Brazilian love affair George Duke
20. Nice and soft Wish & La-Rita Gaskin
21. Bad skin Chicken Lips |
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{Disco nuggets
Loin de se cantonner à l’électro aux saveurs eighties
de ses productions, le trio anglais prouve avec cette nouvelle édition
d’une des séries de mixes les plus respectées qu’il
a les oreilles bien plus larges qu’il n’y paraît.Bien
sûr, on retrouve trois titres signés Chicken Lips (dont l’irrésistible
{Wind Ya Neck In}), et Nina Hagen ou Colourbox (4AD) donnent la touche
« années 80 » attendue. Mais ailleurs, les Lips rendent
hommage au disco et aux années « Garage » (Larry Levan),
à la techno de Détroit et au dub à travers deux morceaux
emblématiques : le génial mix du {Congo Man} des Congos
par Carl Craig, et un morceau d’un des meilleurs albums de l’année
passée, à savoir celui de Rhythm & Sound, duo berlinois
en grande partie responsable du réchauffement électronique
de la planète dub. Les Lips reviennent même plus nettement
en arrière pour ressortir l’immortel (mais peut-être
surexposé) {Brazilian Love Affair} de George Duke en fin de parcours.
Tout cela et bien plus encore, puisque les Chicken Lips ont aussi dégotté
quelques petites perles relativement obscures qu’il est bien agréable
de découvrir tout au long des 21 titres que contient cette compilation.
Côté mix, les Anglais ne s’embarrassent pas de fioritures
(et pourquoi le feraient-ils d’ailleurs ?) : peu d’enchaînements
tempo sur tempo, pas mal de bons vieux cuts qui ont l’avantage de
faire profiter l’auditeur des morceaux en entier, ce qui prouve
finalement l’impression originelle : les Chicken Lips, tout fêtards
qu’ils paraissent, sont davantage des collectionneurs passionnés
que des maîtres des platines. Toujours un bon signe, ça.}
Frankie Clanché |