{ On pensait avoir échappé aux années 80. Mais on se trompait. Depuis le revival électro-pop marqué par le mouvement électroclash initié par le New-Yorkais Larry Tee qui a révélé des groupes tels que W.I.T (Whatever It Takes) et mis en avant toute cette scène après le succès planétaire de Fisherspooner, voilà que maintenant on a droit au pire des années 80, soit le come-back "cheesy" electro/pop/dance de Lacquer. Mélodies faciles, surchargées de synthés old school dans le mauvais sens du terme, des refrains que l'on a envie de reprendre en coeur. On aime ça. Oh oui! Après tout cédons à la facilité et laissons-nous porter par ces mélodies synthétiques qui pourraient nous rappeller par certains côtés des groupes au tube unique dont aujourd'hui plus personne ne se souvient du nom mais juste du côté gadget. Et c'est surement ça le problème de Lacquer. Le bonhomme dixit sa bio nous émeut car il a voulu bien faire, jusqu'au moindre détail, alors il y a comme un certain malaise à ne pas savourer tout ce laborieux travail de composition et d'écriture aidé en cela par Julien Delfaud et S.Jounot. Evidemment on note au passage quelques titres qui ne sont pas désagréables pour passer le temps dans les embouteillages : 'The Tosser's Song' ou alors la ballade ' Sweet Forever Sixteen" (qui n'est pas sans rappeller dans le titre le "Little Sixteen" de Depeche Mode). Et oui car on ne doute pas un seul instant que Lacquer a une culture musicale
mais est ce suffisant ? On connaissait le Rock FM, on peut dorénavant remercier le label Vorston &
Limantell pour avoir su mettre en avant l'électronique FM.
Jim Slice}